Il est encore possible de mettre fin, par la diplomatie, au coup d’État au Niger, a déclaré lundi à Washington un porte-parole de la diplomatie américaine.
Les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) vont à nouveau se réunir jeudi pour évoquer la situation au Niger, deux semaines après un coup d’État et la fin dimanche de leur ultimatum exigeant le retour à l’ordre constitutionnel sous peine d’utiliser la « force ».
L’utilisation de la force est une solution « de dernier recours » pour la Cédéao, a relevé Matthew Miller, ajoutant que les États-Unis étaient « concentrés à trouver une solution diplomatique. »
Il a également critiqué l’envoi d’une délégation officielle conjointe à Niamey par le Mali et le Burkina Faso, deux pays aussi gouvernés par des militaires.
« Si nous pensions qu’ils envoyaient des émissaires pour tenter de rétablir les autorités démocratiques et l’ordre constitutionnel, nous verrions cela comme quelque chose d’utile, mais je doute fortement que ce soit le cas », a déclaré le responsable aux journalistes.