31 personnes sont mortes à Kourakou et 13 autres à Tondobi dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré samedi le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho.
Il s’agit d’une des attaques les plus meurtrières depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, lors d’un putsch fin septembre 2022, après celle de Déou, dans l’extrême nord du pays, où 51 soldats ont été tués en février.
“L’attaque n’a pas été revendiquée mais les violences djihadistes sont fréquentes dans cette zone” proche de la frontière nigérienne, rappellent différents médias. Des groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation État islamique (EI) opèrent dans la région Selon des habitants de Kourakou, la localité a été visée en représailles au lynchage quelques jours plus tôt de deux djihadistes qui avaient tenté de voler du bétail.