Initialement fixée à fin janvier, la date limite de dépôt des candidatures pour les 27 blocs pétroliers soumis à appel d’offres en République démocratique du Congo est repoussée de plusieurs mois, a annoncé samedi le gouvernement. La clôture des appels d’offres va s’échelonner entre avril et octobre de cette année, selon les blocs, a indiqué sur Twitter le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.
« Ce report permettra aux compagnies de poursuivre les différentes évaluations techniques indispensables à l’appréciation des offres », explique-t-il.
Le gouvernement de RDC avait décidé en juillet dernier la mise aux enchères de 27 blocs pétroliers et trois blocs gaziers.
Les blocs gaziers ont déjà été attribués, à deux sociétés américaines et une canadienne, sélectionnées pour exploiter le gaz méthane du côté congolais du lac Kivu, situé à la frontière rwandaise.
Le gouvernement défend le droit de la RDC à exploiter ses ressources pétrolières et promet de veiller au respect de l’environnement.
Des organisations de défense de l’environnement sont en revanche vent debout contre le projet.
« Les pays africains sont déjà touchés de manière disproportionnée par la crise climatique, subissant des sécheresses intenses à travers l’Afrique sub-saharienne », a tweeté samedi Greenpeace Afrique.
« Les appels d’offres de blocs pétroliers dans les tourbières de la RDC nous conduiront à une catastrophe climatique », ajoute l’ONG.