Trente-et-une personnes sont mortes au cours du week-end dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) lorsque des milices s’en sont pris à des villages. Samedi, 22 personnes ont été tuées lors d’une cérémonie funéraire, selon un porte-parole de l’armée. Seize autres personnes ont été blessées. Auparavant, des rebelles armés ont tué neuf personnes dans un autre village, des attaques attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Les ADF sont un des groupes armés les plus violents parmi les plus de 120 milices recensées dans l’est de la RDC, où elles nourrissent les violences depuis près de 30 ans. Cette milice, présentée par le groupe djihadiste État islamique comme sa branche en Afrique centrale (Iscap, en anglais), a notamment été accusée de massacres de milliers de civils depuis 2014 en RDC, mais aussi en Ouganda voisin.