RDC: le bilan d’attaques du M23 au Nord-Kivu passe à 17 morts, tous civils

RDC: le bilan d’attaques du M23 au Nord-Kivu passe à 17 morts, tous civils

Dix-sept civils ont été tués mardi par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a rapporté jeudi la radio onusienne Okapi, citant des sources locales. Un précédent bilan de ces attaques faisait état de huit à treize morts.

Selon des sources coutumières locales, ce sont dix-sept personnes, toutes des civils, qui ont trouvé la mort dans les villages de Ruvumu, Buharo et Rutakara.

Ces localités ont été le théâtre de violents affrontements violents mardi durant toute la journée entre les Forces armées de RDC (FARDC) et les rebelles du M23, avant de passer sous le contrôle de ce groupe armé.

Selon les témoignages cités par Radio Okapi, parrainée par l’ONU, ces civils ont été inhumés mercredi sous la supervision des rebelles.

Les combats ont entraîné la fuite des habitants d’au moins huit autres villages de la zone.

Le M23 contrôle toute une zone de cette région du Nord-Kivu, une province en proie à des violences commises depuis près de trente ans par des groupes armés et étrangers. Depuis lundi, le M23 occupe la cité de Bunagana, un important centre commercial situé à la frontière avec l’Ouganda. Les autorités ont accusé le Rwanda d’avoir soutenu militairement ce groupe rebelle lors de cette attaque.

Rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013 par les FARDC avec l’aide des Casques bleus de la mission onusienne, la Monusco, le M23 a repris les armes fin 2021, en reprochant aux autorités congolaises de ne pas avoir respecté un accord pour la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.

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