Jean-Marc Kabund a fait parvenir au président de l’Assemblée nationale sa lettre de démission de son poste de vice-Premier président de cette institution.
En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er VP de l’AN. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures…
— Jean Marc KABUND-A-KABUND (@kabund_jmkkrock) January 14, 2022
Une annonce un brin précipitée qui ne sera confirmée par une lettre de démission que ce 31 mars.
Pendant deux mois et demi, en effet, l’homme que certains aimaient présenter comme le « vice-président » de la RDC, a finalement refusé de passer du tweet à l’acte. Laissant ses soutiens et ses adversaires se déchirer sur son avenir.
Finalement, à la veille du 1er avril, Jean-Marc Kabund a écrit depuis Londres où il est toujours officiellement en soin (comme Kamerhe l’est à Paris) à son ancien « complice », le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, pour lui présenter sa démission et annoncer qu’il siègerait jusqu’à la fin de la mandature comme député, ce qui lui permet de conserver les devoirs mais aussi les droits et protections liés à ce statut de député national.
Après plusieurs demandes d’autorisation de quitter le territoire qui n’avaient pas reçu de réponse, Kabund avait été autorisé à se rendre à Londres pour recevoir des soins le 18 février. Une autorisation valable pour 16 jours qui prenait fin le 5 mars dernier…
Par cette démission, Kabund évite à la majorité d’avoir à débattre sur son cas, tout en se garantissant son siège de député national.