Au moins dix civils ont été tués dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par des membres présumés d’un groupe armé d’origine ougandaise Forces démocratiques alliées (ADF), a-t-on appris dimanche de sources concordantes. « Au moins 10 civils ont été tués mercredi 12 mai dans les villages de Ngaka et Mangundu, près de la ville de Mambasa, dans la province de l’Ituri », a indiqué sur son compte twitter l’organisation Kivu security tracker (KST).
« Les sources locales suspectent les ADF, possiblement en coalition avec un groupe local », a estimé KST, qui recense les violences et attaques des groupes armés dans l’est congolais.
Dimanche, l’administrateur du territoire de Mambasa a annoncé à un correspondant de l’AFP dans la région la découverte de 15 corps la veille dans cette zone.
« Des jeunes ont retrouvé samedi 15 corps en décomposition dans les environs du village de Ngaka », a déclaré Idriss Koma Kukodila.
« Ils ont été vraisemblablement tués dans des attaques jeudi et vendredi dans ce village, ainsi que dans les villages voisins de Lukaya et Makumo », a estimé M. Koma.
Les corps ont été enterrés par la Croix Rouge. Les responsables de ces attaques sont des ADF, a jugé l’administrateur. Ils opèrent habituellement à quelques kilomètres plus au sud-est, en périphérie de la ville de Beni, dans la province voisine du Nord-Kivu.